Qu'aurait-il exprimé, ce regard, s'il
avait
Rencontré autre chose et non ce qu'il
regarde?
On ne peut rien imaginer que ce qu'il voit
Ce moment immuable de l'éternité
Qui le comble de joie et l'emplit de
fierté
Comme coule une lave en brûlant son chemin
Sur la pente apaisée et noble du volcan
Où pourtant l'incendie oublié fume encore
Comme un rêve pesant. Un monde qui regarde
Un monde, et qui lui parle, et qui est son
ami.
Armel Guerne, Rhapsodie des fins dernières,
1977 |