RULMAN MERSWIN Le Livre des Neuf rochers |
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Sept centième anniversaire de la naissance
de Rulman Merswin : 1307-2007 * Retour à Sommaire - Spécial Rulman Merswin - L'Ile verte * Note La gravure ci-contre ne représente pas Rulman Merswin dont il n'existe pas de portrait, mais un Ami de Dieu. |
![]() Nouvelle traduction du Livre des neuf rochers (traduction Jean Moncelon et Éliane Bouchery), Arfuyen, 2011 * L’œuvre majeure de Rulman Merswin, Le Livre des Neuf rochers (Das Buch von den neun Felsen), a longtemps été attribuée au Bienheureux Henri Suso, mort à Ulm, le 25 janvier 1366, jusqu’à ce que Charles Schmidt en découvre le manuscrit en 1858 et le publie l’année suivante à Leipzig. C’est la raison pour laquelle la présente traduction, qui fut publiée à Paris en 1856, est extraite des Œuvres de Henri Suso. > La traduction de 1856 du Livre des Neuf rochers reste disponible, au format PDF, dans la Bibliothèque d'Orient et d'Occident, sur simple demande à l’adresse : jm@moncelon.fr. ![]()
Le Livre des Neuf rochers et l'initiation chrétienne
Bien qu’il soit d’usage de placer Rulman Merswin, avec quelques autres de ses contemporains, tous Amis de Dieu, parmi les auteurs « plus humbles » en rapport avec « les très grands, Eckhart, Tauler, Suso lui-même » (Jeanne Ancelet-Hustache), l’attribution ancienne à Henri Suso du Livre des Neuf rochers semble témoigner de la place éminente qu'occupe cette œuvre dans la littérature spirituelle de son temps ; une œuvre que son éditeur, Charles Schmidt, comparait, quant à lui, « par l’ardente imagination qui y règne », aux « immortels poèmes de Dante ».
Quoi qu’il en soit, il est question avant tout dans
cet ouvrage d'initiation chrétienne, d’une expérience initiatique
commune à Dante justement ainsi qu'à Rulman Merswin, dont le terme reste
la vision de l’Essence divine : « Ô grâce très abondante, qui me fit
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