
Hans Sebalt Lautenbock, Paysage, 1553
« Mes écrits
dureront et subsisteront jusqu'au dernier jour du
monde comme véritables et incontradicibles. »
Prophétie d'un
sage ? Délire d'un fou ? Prétention d'un imposteur ?
Le défi est superbe en tout cas. Lancé par l'un des
plus étonnants personnages de son époque :
Théophraste Bombast von Hohenheim, dit Paracelse. Un
outsider comme l'Histoire en fabrique parfois, pour
le bonheur de quelques-uns et l'exaspération de
beaucoup. En rupture avec les officiels,
provocateur, ennemi de tous les conformismes. Isolé
donc. Emphatique à souhait dans ses écrits,
tonitruant dans l'invective et tapageur à
l'occasion. Au moins dans sa jeunesse. Fraternel
avec tous les parias et les déshérités. Insoucieux
de ses biens, mais jaloux de sa renommée et toujours
prêt à fustiger l'École. Allant et venant,
disparaissant, reparaissant, ne demeurant nulle
part. Sa marque en quelque sorte.
« Les
universités n'enseignent point toutes choses. Il
faut au médecin rechercher les bonnes femmes, les
Bohémiens, les tribus errantes et autres gens hors
la loi, et se renseigner chez tous. Il faut par
soi-même découvrir ce qui sert l'art, voyager,
connaître maintes aventures et retenir en route ce
qui peut être utile. »
« Je préfère
les sentiers et les routes aux universités où
l'on n'apprend rien ! »
« Quiconque a le
désir de pénétrer la nature doit en fouler le livre
vivant de ses propres pieds. L'écriture s'apprend
par des lettres ; la nature par les contrées dont
chacune est un livre. Et l'homme, en voyageant,
doit en feuilleter les pages. »
Le conseil se
passe de commentaire.
Ces migrations
continuelles pourraient signer l'un des traits
spécifiques de sa nature. A moins qu'elles ne
dissimulent, sous l'apparente agitation, l'identité
véritable de celui qui s'intitulait non sans
intention le « Prince des deux médecines ». René
Guénon, en 1930, confiait en effet aux pages du
Voile d'Isis les propos que voici :
« Les
pérégrinations des initiés ne se distinguaient des
ordinaires voyages d'études que par le fait que leur
itinéraire coïncidait rigoureusement, sous des
apparences de course aventureuse, avec les
aspirations et les aptitudes les plus secrètes de
l'adepte.
»
A plusieurs
reprises du reste, le même auteur rapproche
Paracelse de ces itinérants et pèlerins, les «
nobles voyageurs »
comme le furent, entre autres, Démocrite, Thalès,
Pythagore et, plus près de nous, Nicolas Flamel ou
même Rabelais.
Prince des
deux médecines. On sait qu'à cette époque les
disciples d'Esculape se divisaient en deux
confréries bien distinctes : celle des médecins – la
Faculté – et, sous la bannière de saint Côme et de
saint Damien, celle des chirurgiens, l'une et
l'autre possédant leurs règles, leurs canons, leurs
cérémonies, leur enseignement, leurs examens et se
livrant parfois à des rivalités qui n'étaient pas
seulement verbales. Deux institutions, deux
médecines dont Paracelse a affirmé posséder la
maîtrise, ainsi qu'il le souligne dans son
Paragranum. Mais il apparaît, si l'on tient
compte de la totalité de ses écrits, qu'il faut
l'entendre différemment. A savoir : une médecine de
l'âme et une médecine du corps. En un mot, et
pour reprendre sa propre expression, la «
médecine adepte », celle qui non seulement tient
compte du petit monde qu'est l'homme, mais aussi du
grand qui s'étend par-delà les espaces sublunaires ;
l'homme d'en bas et celui d'en haut, ou, si l'on
veut, le microcosme et le macrocosme. C'est ainsi du
moins que nous l'interprétons.
*
Les Œuvres
complètes forment une construction massive qu'il
n'est pas simple de cerner, d'où qu'on l'aborde ; un
chantier d'une autre époque, d'une autre ambition,
si varié, si vaste, si dense qu'on se demande
comment un seul homme, en une seule vie – brève au
surplus – a pu l'entreprendre. Et le conduire si
loin. Sa lecture est ingrate. Elle exige plus que de
l'attention : une disposition d'esprit particulière,
un recul, un silence. L'état d'alerte à chaque
ligne. Et beaucoup de patience. Car les feux qu'il
contient, dissimulés sous l'enchevêtrement d'un
enseignement jeté sans ordre, entassé en quelque
sorte, ne se livrent qu'à ceux qui les cherchent ;
et les cherchent vraiment.
Mais à qui les
adressait-il ces pages si hâtivement assemblées
qu'elles semblent respirer l'urgence ? Et qui se
chargea de les divulguer ? On n'a presque rien de sa
main et seuls quelques traités parurent de son
vivant. Quels furent les copistes et quelle leur
conscience lorsqu'ils transcrivirent l'énorme masse
? Nous ne le saurons jamais. Ce médecin volant,
perpétuellement en déplacement, tout occupé à
composer ses élixirs, à porter secours aux malades,
à prêcher aussi – et ce ne fut pas la moindre de ses
occupations – prit-il le temps de se relire,
d'ajuster sa pensée ? Tout incline à croire que non.
Il n'eut probablement pas ce loisir et rien, si l'on
y réfléchit, dans son tempérament bouillonnant ne
dut l'y porter.
Tout dire, tout
recenser, tout saisir des phénomènes sans s'accorder
le moindre répit. Tel fut son souci permanent.
Déposant çà et là ses manuscrits, les confiant à la
Providence puisque n'ayant ni lieu ni famille pour
en assurer la pérennité. Et la question revient
encore : pour qui écrivit-il ? On serait tenté de
répondre : pour nous. Pour nous, ses héritiers
tardifs, logés tout au fond des âges, quatre cent
cinquante ans plus loin ; nous, les singuliers
mutants du troisième millénaire, penchés sur un
lendemain qui, pour la première fois peut-être, ne
répond pas.
L'urgence, en
réalité, il la ressentait pour soi-même : il
n'allait, en effet, disposer que d'un petit bout
d'existence pour remplir la mission qu'à lui seul il
incombait de mener à bien. Parce qu'en définitive,
tout s'organise en fonction d'un point situé dans
l'avenir, qu'on ignore absolument mais qui
commande de l'intérieur et par quoi tout s'explique,
se met en place et s'éclaire : la mort.
L'aboutissement. La pierre d'achoppement contre
laquelle viennent buter toutes les existences mais à
partir de quoi le nom de chacun s'inscrit, enfin
complet, de la première à la dernière lettre.
Il n'y a pas de
naissance gratuite. Pas de hasard. On naît pour
quelque chose. Pour la réalisation de quelque chose.
On se met en route – quelle que soit la route – et
cet acte n'a de sens que par le but qu'on veut
atteindre, pour lequel toutes les énergies se
tendent, qui orchestre et suscite la suite entière
des événements. Les créatures n'ont d'autre raison
d'être que ce qui les attend, plus loin, à
l'extrémité du parcours qu'elles ont cru choisir
mais qui, en vérité, les a choisies depuis toujours.
Elles sont appelées et doivent répondre à cet appel
venu de devant. C'est en ce sens qu'il faut
entendre le terme de prédestination si présent dans
les travaux de Théophraste et qui revient avec tant
d'insistance.
*
Dans l'œuvre de
Paracelse, tout est scruté, tout est envisagé de ce
qui regarde le destin des êtres et leur place dans
la Création : leur origine, leur situation au sein
des règnes de la nature, le sens de leur vie, le
sens de leur mort. Le mystère du temps. Le mystère
de Dieu. L'éternité. Sa Philosophie aux Athéniens
est riche en remarques et réflexions portant sur ces
questions. Toutes mériteraient des développements
tant elles sont chargées de sens, de sous-entendus :
le Mysterium magnum, la séparation
primordiale, la Turba magna, l'evestrum,
le grand Rassemblement et la grande Récolte, le
chaos et la Terre fondamentale. Autant d'évocations
lourdes de suggestions et susceptibles d'éveiller
chez le bon lecteur les bonnes interrogations et,
qui sait ? d’appeler les bonnes réponses. Or le bon
lecteur, c'est celui qui ne s'est pas verrouillé
dans les limites étroites de la pensée rationnelle ;
celui qui sait encore qu'autour de lui se déploie le
vaste miroir du macrocosme : ce prodigieux monde
invisible avec ses myriades de créatures qu'aucune
logique ne gouverne, dont le rôle, les pouvoirs,
l'efficience n'obéissent pas à nos lois. Tout ce pan
de la réalité qui échappe à l'homme pressé, à
l'homme hâtif, ce fruit inattentif de la modernité ;
l'égaré, l'absent, aveugle aux signes de plus en
plus insistants et de moins en moins reçus que lui
livre à profusion l'écrasante et dérisoire «
actualité ».
Les hommes
d'alors – et plus encore leurs devanciers – avaient
leurs raisons de croire ce qu'ils croyaient. Et ces
raisons n'étaient pas forcément mauvaises. Leur
univers, bruissant de vies immatérielles, s'ouvrait
sur des horizons différents et répondait à des
structures que nos investigations actuelles ont
totalement rejetées. Paracelse, pour sa part, n'en
finit pas d'énumérer ces entités qu'il faut
évidemment se garder d'estimer pour ce qu'elles ne
sont pas. Une suite d'appellations résolument
sibyllines telles que lorint, anwat,
trifertes, neufareni, durdales,
diemeae, mechili. Et beaucoup
d'autres, obstinément, opiniâtrement résistantes à
l'analyse. Tout un assortiment vocabulaire propre à
mettre un nom sur ce qui précisément n'en a pas. Ne
relève d'aucune nomenclature.
*
Etaient-ils donc
si crédules, si naïfs ces gens-là, qu'ils aient
ensemencé le jardin de leur réflexion des seuls
caprices de leur imagination ? Voire… Ne
désignaient-ils pas plutôt, derrière ces mots,
l'insaisissable mystère que notre science
triomphante s'acharne à repousser au lieu de le
respecter comme tous les peuples avaient su le faire
jusqu'à la veille des temps modernes ? Parce qu'il
ne faut pas se leurrer : le mystère, à sa base, est
intact. Tout entier debout, inchangé, immuable,
masqué seulement par l'assourdissante fanfare des
vanités humaines ; une brume fragile que le moindre
souffle un peu sévère pourrait bien disperser,
brusquement.
Notre
instruction, nos découvertes, tous ces trésors dont
nous sommes si facilement glorieux, nous font
probablement l'écran le plus opaque et le plus
déformant qui puisse se concevoir, propre seulement
à nous rendre aveugles à la réalité dissimulée sous
l'apparence : un entassement prodigieux
d'exactitudes mortes et qui bouchent le moindre
interstice par où pourrait se glisser un rais de
vraie lumière ; le parfait tampon qui étouffe toutes
les voix vivantes de la nature, au profit de
l'outrecuidante sapience des savants et de leurs
imprudences. Et nous, derrière cet édredon si
finement tissé, nous n'entendons plus rien que ce
qui se mesure et se chiffre. Or celui qui n'entend
pas nie qu'on l'appelle… et son exploration
s'amenuise à n'être plus que la mince et douteuse
expérience de ses sens et des appareils toujours
plus « sophistiqués » qui les prolongent. Nos
recherches, dont la liste s'allonge à en perdre
mémoire, ont minutieusement grignoté notre personne
spirituelle et nous n'appréhendons plus guère, au
bout du compte, que la pellicule au demeurant fort
mince de la quantité pure, quel que soit l'habit
sous lequel elle parade.
Le monde s'est
entouré d'un rempart de « vérités scientifiques »
qui sont, en très peu de temps, devenues le credo
universel d'une race entièrement convertie au
rationalisme et qui s'enferme dans la prison la plus
étroite, la plus insidieuse et la plus désespérante
qui soit. On se gausse des follets, des mélusines,
des farfadets qui pourtant, bien qu'ils ne prennent
corps que dans les légendes, n'en sont pas moins les
entités bien réelles d'un monde occulte dont
personne ne se fait plus la moindre idée : ce monde
sidérique si familier au Moyen-âge et à l'Antiquité.
On se gausse aussi des démons, des diables, du
Diable ; et l'enfer, faut-il le dire, est bien
démodé. On se gausse même des anges. Surtout depuis
qu'on en a vidé le ciel – ce ciel qu'on ne désigne
plus que sous le nom d'espace et dans lequel
les satellites, ces fausses étoiles, empoisonnent
chaque jour un peu plus notre milieu cosmique,
déchirant le manteau magique de la nuit.
Rationalisme et
mécanisme empêchent toute connaissance plénière de
la nature. Avec eux, l'homme tente une autre
explication du monde, réduisant son activité à une
mesure purement extérieure, écartant tout
l'invisible au profit du seul univers quantifiable.
La méthode historique ne consiste-t-elle pas, en
effet, à débarrasser l'objet étudié de tout mystère,
autrement dit à le vider de toute donnée que la «
science » ne peut appréhender ?
En accord avec
cette attitude, il est tentant pour celui qui «
raisonne » d'évacuer, dans l'œuvre de Paracelse, ce
que d'aucuns ont nommé le « fatras » alchimique,
astrologique, mythologique et qui, pour les raisons
que nous venons d'énoncer, les encombre – et les
déconcerte. La recherche moderne les y engage et
leurs mentalités, de plus en plus étrangères au
merveilleux, au miracle, à tout ce qui ne ressortit
pas au domaine grossier de la « matière », sont
chaque jour plus éloignées de ce que naguère on
appelait encore l'âme. A l'évidence, et bien que
convaincus du contraire, ils sont terriblement
désarmés devant l'imagerie des hommes du passé qui
parlaient une autre langue et c'est très loin qu'il
leur faut descendre en eux-mêmes, dans les
soubassements de la conscience, pour y trouver une
trace, un fragment de ce qui brilla jadis avant les
déviations de l'humanisme, de la Réforme, de la
Renaissance et des Lumières. Autant de saisons
humaines qui allaient déboucher sur l'incroyance la
plus épaisse : cette floraison des matérialismes
avec, parallèlement, l'envahissement de l'industrie
et des techniques et, pour conclusion, tout au bout,
tout en bas, la sacralisation de l'argent sous son
aspect le plus sombre : l'économie et la finance
devenues l'unique et le seul argument.
Depuis, sur ses
semelles légères, l'intuition s'est retirée du champ
de réflexion des hommes ; cette vertu sans laquelle
il n'est pas possible d'entrer dans la pensée d'un
Paracelse ou de tout autre personnage de sa carrure.
L'époque
actuelle porte ce lourd fardeau. Sa cécité est
sévère. Cent ans de « progrès » intensifs ont
peut-être définitivement ruiné nos chances de
retrouver un jour le fil d'or de la Sagesse. La
précipitation des jours nous emporte et l'impasse
s'élargit à mesure que se multiplie le creusement
frénétique et désordonné des secrets de l'univers.
Et s'il n'est rien de si caché qui ne doive être un
jour révélé, comme l'assure l'auteur des
Commentaires des aphorismes d’Hippocrate,
reprenant en cela la parole des évangélistes, il
n'en est pas moins vrai que seuls ceux qui en ont
reçu l'autorisation peuvent s'y hasarder sans
risquer d'irrémédiables désastres. Or les «
chercheurs » qui s'y emploient ont ouvert, dans les
multiples domaines qu'ils explorent, de fort
inquiétantes brèches d’où pourraient bien surgir les
plus désobligeantes surprises. Et les moins
attendues. Quant à la diversité même de ces
recherches, cette « spécialisation à outrance »,
elle engendre un émiettement que nul principe
supérieur ne canalise ni n'ordonne et se perd dans
les réseaux compliqués d'une terminologie abstruse
dont le sens n'est perçu que par les seuls élus qui
la pratiquent. Babel. La division illimitée de
l'unité originelle. Sans retour. Et si certains,
isolément et pour leur propre compte la retrouvent
cette unité, malgré tout, contre tous, seront-ils
jamais bien nombreux ? et seront-ils compris ?
Paracelse, lui,
avait su l'entendre le bruit de ce pas unique qui
précéda toutes choses. La vibration première, le
Mysterium magnum producteur des noms et des
formes, autrement nommé dans les traditions
orientales la Manifestation universelle. Il
savait écouter. Il savait regarder. Se taire. Rester
en vigilance dans la simplicité, une vertu qu'il
nous faut réapprendre, nous, les maîtres incontestés
de la complexité. La complexité : ce monstre qui
peut-être, demain, nous tuera.
*
Nous ne
conseillons à personne de tenter pratiquement les
expériences alchimiques décrites dans les
livres de Paracelse. Compte tenu des activités
auxquelles nous nous livrons et du monde qui nous
les livre, il est presque impossible d'entrer de
plain-pied dans ces œuvres, et par le bon côté.
Quant au savoir, il n'est pas non plus la meilleure
manière de s'y introduire car plus on se charge
d'érudition, plus on risque de s'égarer. Et puis,
les jours que nous vivons sont bien trop éloignés de
l'aventure prométhéenne que vécut l'étonnant citoyen
d'Einsiedeln et nos statures trop risiblement
minuscules pour emboîter le pas à ce géant. Enfin,
le sens de la doctrine n'apparaît pas au simple
survol des pages. Ses continuateurs le savaient bien
qui en ont éprouvé l'humeur rétive et les tenaces
obscurités.
Parce qu'il y a
la langue, effroyablement lourde et confuse, en
pleine gestation et vis-à-vis de laquelle il faut se
lancer, presque à chaque phrase, dans les plus
périlleux exercices, le français ne supportant pas
l'imprécision et les cassures dont elle est saturée.
Partant, les transpositions risquent souvent d'être
infidèles. Bernard Gorceix, qui s'y était mis en son
temps, disait dans une note précédant sa traduction
du Prologue à la Grande Astronomie : « Chaque
version s'expose aux critiques justifiées des
correcteurs. Le contresens guette à chaque pas. »
C'est malheureusement vrai.
Il reste que
sous l'inextricable fouillis, sous l'amas foisonnant
d'images singulières, d'arguments surprenants mêlés
d'exemples insolites, d'irritantes approximations et
d'exagérations bouffonnes, de contradictions même et
de prodigieuses hyperboles, se glisse le
contre-chant d'une mélodie qui ne trompe que ceux
dont l'oreille est fermée. Paracelse est sans aucun
doute l'un des plus profonds, l'un des plus
puissants penseurs de son temps. Mais faut-il
encore, si l'on veut s'en persuader, sur ses écrits
patiemment s'appliquer. Entendre derrière les mots
l'écho d'autres mots murmurés à peine. Capter
l'éclair qui jaillit au détours d'accumulations
lancinantes, souvent déconcertantes, inadéquates, et
de sempiternelles et fastidieuses répétitions.
Alors, çà et là, parmi la profusion, parmi la
confusion – ou le secret ? – peuvent s'allumer les
lumières précieuses de la Connaissance et le lecteur
s'en emparer.
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