LOUIS CHARBONNEAU-LASSAY

Quelques symboles

Sommaire

Le Bestiaire du Christ

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Bibliographie

 

Louis Charbonneau-Lassay

L’ésotérisme de quelques symboles géométriques chrétiens, Éditions traditionnelles, 1960

Le Coeur rayonnant du donjon de Chinon attribué aux Templiers, Archè, Milano, 1979

Le Bestiaire du Christ, Archè, Milano, réimpression de l'édition DDB de 1940

Réédition Albin-Michel, 2006

 

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Stefano et PierLuigi, Hermétique et emblématique du Christ dans la vie et l’œuvre de Louis Charbonneau-Lassay, Archè, Milano 1996

 

LA TRIPLE ENCEINTE

 

 

« Le point qui en occupe le centre, et que l’on trouve parfois remplacé par un petit carré ou par une minuscule croisette, hiéroglyphes de l’autel, c’est l’idéogramme du Siège de la Présence et de la Paix divines. Ici, les traditions d’Occident concordent avec celles de l’Orient »

 

Louis Charbonneau-Lassay, L’ésotérisme de quelques symboles géométriques chrétiens

 

La Triple Enceinte a été choisie comme symbole de la revue Aurora, D'Orient et d'Occident

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LE CŒUR RAYONNANT

 

 

Ancienne Chartreuse de Saint-Denis d’Orques

 

« Le Cœur blessé de Jésus-Christ triomphe au milieu d’une gloire de flammes et de rayons ; il y forme, en même temps, le centre de deux cercles dont le premier porte la croix et les signes astronomiques des sept planètes, emblème des espace infinis du firmament, qui correspondent aux sept cieux des mystiques orientaux ; le second cercle porte les douze signes du zodiaque qui président à la succession des saisons et des années, symbole de l’infinie durée des temps passés et à venir ? Voici donc, par là, le cœur glorifié de Jésus-Christ posé au lieu et place qu’occupait la Terre dans le système géocentrique de Ptolémée qui faisait loi à l’époque où fut sculpté le marbre de Saint-Denis d’Orques, le Cœur du Christ posé, aussi, comme centre de l’infinité des temps et l’infinité des espaces, donc comme centre même de l’Univers entier qu’il remplit de l’irradiation de son amour et de sa gloire »

Louis Charbonneau-Lassay, Le Bestiaire du Christ

 

LA ROSE

 

 

« Le lis est la perle des fleurs, et la rose en est l’escarboucle admirable. Il en est le roi ; elle, la reine incontestée. Par leur éclat, par leur grâce parfaites, par l’arôme embaumé qui s’envole de leurs calices, ils se partagent l’empire de la beauté florale et l’admiration des hommes. Aussi, après les paganismes qui les avaient honorés, la Religion Chrétienne, qui choisit pour relier l’homme à Dieu ce qu’il y a de plus excellent sur terre, prît-elle le lis et la rose pour matérialiser en symboles profonds le Seigneur Jésus-Christ, la Vierge, sa mère, et les certitudes et les grandes espérances que nous tenons de lui.

          La rose, surtout, fut l’élue de la symbolique chrétienne »

 

« Ainsi donc, dans la symbolique chrétienne, la Rose se présente comme l'un des emblèmes les plus riches en aspects divers, avec ses sens multiples de fleur d'Amour et de Charité, de Source de vie, d'image de l'Humanité du Sauveur, de sa Beauté, de sa Passion sanglante, de sa Personne ressuscitée et de notre future résurrection, d'emblème, enfin, de l'éternelle félicité promise par Lui et en Lui. Voilà, en résumé, ce que nos pères ont fait de la Rose dans le trésor des emblèmes du Seigneur Jésus-Christ. Tout ce que je pourrais dire de plus serait de trop ici ; j'ajoute seulement, comme un nécessaire hommage à leur piété et à leur génie, que si nos anciens symbolistes chrétiens ont été des grands artistes, ils ont été aussi de merveilleux poètes. »

 

Louis Charbonneau-Lassay, L’iconographie emblématique de N.S.J.C.