LA TRIPLE ENCEINTE

« Le point qui en occupe le centre, et que l’on
trouve parfois remplacé par un petit carré ou par
une minuscule croisette, hiéroglyphes de l’autel,
c’est l’idéogramme du Siège de la Présence et de la
Paix divines. Ici, les traditions d’Occident
concordent avec celles de l’Orient »
Louis Charbonneau-Lassay,
L’ésotérisme de quelques symboles géométriques
chrétiens
La Triple Enceinte
a été choisie comme symbole de la revue
Aurora, D'Orient et d'Occident
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LE CŒUR RAYONNANT

Ancienne Chartreuse de Saint-Denis d’Orques
« Le Cœur blessé de Jésus-Christ triomphe au milieu
d’une gloire de flammes et de rayons ; il y forme,
en même temps, le centre de deux cercles dont le
premier porte la croix et les signes astronomiques
des sept planètes, emblème des espace infinis du
firmament, qui correspondent aux sept cieux des
mystiques orientaux ; le second cercle porte les
douze signes du zodiaque qui président à la
succession des saisons et des années, symbole de
l’infinie durée des temps passés et à venir ? Voici
donc, par là, le cœur glorifié de Jésus-Christ posé
au lieu et place qu’occupait la Terre dans le
système géocentrique de Ptolémée qui faisait loi à
l’époque où fut sculpté le marbre de Saint-Denis
d’Orques, le Cœur du Christ posé, aussi, comme
centre de l’infinité des temps et l’infinité des
espaces, donc comme centre même de l’Univers entier
qu’il remplit de l’irradiation de son amour et de sa
gloire »
Louis Charbonneau-Lassay,
Le Bestiaire du Christ
LA ROSE

« Le lis est la perle des fleurs, et la rose en est
l’escarboucle admirable. Il en est le roi ; elle, la
reine incontestée. Par leur éclat, par leur grâce
parfaites, par l’arôme embaumé qui s’envole de leurs
calices, ils se partagent l’empire de la beauté
florale et l’admiration des hommes. Aussi, après les
paganismes qui les avaient honorés, la Religion
Chrétienne, qui choisit pour relier l’homme à Dieu
ce qu’il y a de plus excellent sur terre, prît-elle
le lis et la rose pour matérialiser en symboles
profonds le Seigneur Jésus-Christ, la Vierge, sa
mère, et les certitudes et les grandes espérances
que nous tenons de lui.
La rose, surtout, fut l’élue de la symbolique
chrétienne »
« Ainsi donc, dans la symbolique chrétienne, la Rose
se présente comme l'un des emblèmes les plus riches
en aspects divers, avec ses sens multiples de fleur
d'Amour et de Charité, de Source de vie, d'image de
l'Humanité du Sauveur, de sa Beauté, de sa Passion
sanglante, de sa Personne ressuscitée et de notre
future résurrection, d'emblème, enfin, de
l'éternelle félicité promise par Lui et en Lui.
Voilà, en résumé, ce que nos pères ont fait de la
Rose dans le trésor des emblèmes du Seigneur
Jésus-Christ. Tout ce que je pourrais dire de plus
serait de trop ici ; j'ajoute seulement, comme un
nécessaire hommage à leur piété et à leur génie, que
si nos anciens symbolistes chrétiens ont été des
grands artistes, ils ont été aussi de merveilleux
poètes. »
Louis Charbonneau-Lassay, L’iconographie
emblématique de N.S.J.C. |