"En voyageant
comme je l'ai fait à pied dans des conditions relativement éprouvantes, j'ai peut-être
été un des derniers explorateurs dans la tradition du passé. C'est lorsque je n'avais
plus aucune communication avec le monde extérieur, lorsque je dépendais totalement de
mes compagnons du désert, que j'ai connu le plus grand bonheur. Ma grande
réussite a été de gagner leur confiance"
Wilfred Thesiger, La vie que j'ai
choisie, Plon, 1990
"J'espérais trouver (...) une fraternité par la grâce de laquelle les
différences de race, de religion et de culture puissent être surmontées.
j'ai rencontré cette fraternité incomparable parmi certains Bédouins
d'Arabie, certains Arabes des marais d'Irak et, enfin, parmi quelques
indigènes des tribus du nord du Kenya."
Deux compagnons
de Wilfred Thesiger

Salim ibn Kabina
Salim ibn Ghabaisha
*
"Le Britannique Wilfred Thesiger a
traversé en 1945-1946 et 1946-1947, le désert absolu du sud de l'Arabie, sans le moindre
écho publicitaire ; c'est le plus grand explorateur vivant; il est de la dimension de
Lawrence d'Arabie."
Jean Malaurie2003
"SIR
WILFRED THESIGER est de la race des athlètes maigres. Un gentleman de
quatre-vingt-dix ans qui se tient droit, a conservé une silhouette élancée
et la chevelure abondante. Il est un des derniers représentants de l'ère
édouardienne - débarrassée des conventions victoriennes mais encore
corsetée par une certaine vision impériale du monde. Il est aussi « le
» témoin du désert, l'auteur d'un chef-d’œuvre, Le Désert des déserts,
récit poétique publié à Londres en 1959, qu'il a écrit après avoir
passé six ans à rôder dans le Rub al-Khâli, « le coin vide », aux
confins de l'Arabie Saoudite et de l'Oman."
Emmanuel
de Roux, Le Monde
*
2006 : Une « anthologie pour une lecture nomade » :
Le livre des déserts
[Nouveau]
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